Que doit contenir le kit de sécurité obligatoire ?

Pour la sécurité des passagers  ainsi que pour celle de tout usager de la route, tout véhicule doit être équipé d’un kit sécurité. Lequel est au fait régulé par des normes, et un manquement à cet équipement entraîne effectivement une amende. Cette obligation s’applique aux automobilistes et sous conditions aux cyclistes. Le Code de la route l’exige lorsque l’on conduit une auto quatre roues carrossée en France.

Gilet fluorescent

Faisant partie du kit, le gilet rétro-réfléchissant est obligatoire suivant la loi en vigueur depuis le 1er octobre 2008. Selon la prescription légale, le conducteur doit le porter lors d’une sortie de véhicule en cas d’arrêt d’urgence sur une autoroute ou 4 voies. Il permet une visibilité 3 fois de plus le jour depuis 300 m de loin et 5 fois de plus la nuit, c’est-à-dire à 160 m. Ainsi il est conseillé au conducteur de le ranger dans un endroit facile d’accès sans qu’il ait besoin de sortir de sa voiture pour l’avoir. Il faut mentionner que les cyclistes sont inclus dans cette obligation de port de gilet de sécurité lorsque la visibilité est insuffisante dans les zones hors agglomérations.

Triangle de présignalisation

Comme le gilet qui doit être homologué avec un marquage CE et muni donc de sa notice d’utilisation, le triangle de signalisation l’est aussi avec celui E 27 R. Il est utilisé en cas de panne ou d’accident et à déposer à 30 m du véhicule. Il doit se trouver sur la même voie et être visible en toute circonstance ; si l’auto est garée à la sortie du virage, le triangle est à mettre à 100 m de la voiture. Veuillez allumer les feux de détresse en même temps. N’oubliez pas que ces deux signalisations sont obligatoires lorsque le véhicule se trouve immobilisé en situation d’urgence, y compris le secours à un tiers. En cas d’absence de l’un ou de l’autre, l’amende s’élève à 135 € au minimum.

Éthylotest

Il faut reconnaître que seulement pour 2017, 1035 personnes ont perdu leur vie suite à un accident causé par un conducteur au taux d’alcool supérieur à la limite autorisée. Ce qui a conduit les préfets de la Drôme, de Finistère, de la Marne et du Nord de permettre à un automobiliste au taux entre 0,8 et 1,8g/l de conduire à condition de disposer d’un éthylotest anti-démarrage ou EAD. Bien que l’absence d’un éthylotest n’entraîne plus une contravention depuis le 1er mars 2013 partout en France, paradoxalement, la loi en vigueur depuis le 1er juillet 2012 oblige les automobilistes à en détenir. La version électronique ou celle chimique est toujours valable.
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